Le numérique pour une santé « augmentée » du patient
3/9 Pour une prévention individualisée
Grâce au numérique, nous pouvons désormais collecter des données en santé sur une large population et dans le temps (appelées big data). Leur traitement par l’IA et les algorithmes contribue à identifier les facteurs de risques pour des maladies comme le cancer, le diabète, l’asthme ou encore les maladies neurodégénératives. Mises en parallèle avec le profil du patient (biomarqueurs, hérédités, mode de vie, comportements de santé…), ces données aident à prévoir l’apparition de certaines maladies – on parle alors de médecine prédictive – pour un suivi individualisé et des dépistages adaptés. En outre, avec le déploiement du numérique, de nombreux sites en ligne sont nés, comme ceux dits de prévention et d’aide à distance en santé (PADS). L’objectif : faciliter l’accès à l’information. La PADS « est une ressource de prévention importante, au contact direct des Français et dépassant les contraintes territoriales », indique Santé publique France qui en gère une partie (comme par exemple le site Tabac-info-service.fr). « En 2021, l’activité de ces dispositifs représentait environ 1 million d’appels et de tchats traités et 25 millions de visites sur les sites internet », précise-t-elle.