Le mot du président
Au moment où ces lignes sont rédigées, nous nous préparons à tenir nos assemblées générales annuelles en présence des délégués mutualistes élus.
Si elle a été fortement perturbée ces derniers mois par la Covid, la vie institutionnelle de nos mutuelles ne s’est pas pour autant arrêtée.
Le conseil d’administration a pu poursuivre ses travaux et s’assurer de la bonne gestion et du respect des procédures auxquelles sont soumises les complémentaires santé. Il a aussi prêté une attention particulière à la modernisation du centre de santé René-Laborie, qui était devenue une nécessité pour permettre à celui-ci de jouer pleinement son rôle dans l’accès aux soins pour tous.
Pour les administrateurs, la pandémie a été l’occasion de conforter nos choix : favoriser, une valeur intrinsèque des « vraies » mutuelles solidaires, solidarité entre et au profit de tous les adhérents, et contenir les tarifs des cotisations. Sur ce point, notre mutuelle est très loin des pratiques avancées par l’UFC-Que Choisir. En effet, cette fois-ci, le magazine, sur les bases d’une étude contestée et contestable, fustige la gestion de certains organismes de complémentaire santé et dénonce des augmentations à deux chiffres. Cette « pseudo-étude » a étonnamment été reprise dans un rapport de la Cour des comptes, amenant la Mutualité française à réagir dans un communiqué (22 juillet 2021).
Pour ce qui concerne notre mutuelle, alors même que les dépenses de santé progressent régulièrement chaque année et que de nouvelles taxes sont mises à la charge des mutuelles, nous pouvons aisément démontrer que les revalorisations sont toujours décidées au plus juste. Sauf cas particulier, depuis plusieurs années les administrateurs ont choisi de contenir les augmentations au niveau de l’évolution du plafond de la Sécurité sociale (PMSS). Cette maîtrise de la gestion, tout comme l’amélioration des services aux adhérents, est un objectif unanimement partagé par les membres du conseil d’administration.
C’est empreint de cette volonté, et malgré un contexte qui pénalise l’activité de nos secteurs professionnels historiques, que le conseil a décidé, comme l’y invitait la Mutualité française, de prendre en charge pour partie des consultations psychologiques.
C’est à propos de ces thématiques de solidarité active, de mise en place de nouvelles offres, mais aussi d’amélioration des services aux adhérents, que nous souhaitons échanger avec vos délégués mutualistes.
Laurent Joseph, Président d’uMEn