Les obsèques, un sujet difficile à aborder mais source de nombreuses questions
De nombreux adhérents nous questionnant sur les obsèques, nous avons décidé de consacrer un article à ce sujet.
Même si préparer les obsèques de son vivant peut sembler une démarche difficile, cette réflexion et l’organisation qui en découle peuvent également apporter une certaine sérénité, éviter aux proches d’avoir à gérer l’organisation et traiter des problèmes matériels et/ou logistiques dans un moment de douleur. C’est un moyen d’éviter un risque de désaccord et de conflit au sein de la famille. C’est également avoir la garantie de voir ses volontés respectées.
Démarches avant le décès
Les principales réflexions concernent :
- les obsèques civiles et/ou religieuses ;
- l’inhumation ou crémation. À ce sujet, il faut noter qu’un testament crématiste rédigé à la main permet de faire respecter son choix par les personnes qui organiseront les obsèques (famille, proches, société de pompes funèbres) ;
- le don d’organes (si l’on ne veut pas faire don de ses organes, il faut s’y opposer de son vivant) mais il est plus sûr, afin d’éviter toute incertitude et de placer votre famille face à un dilemme, d’obtenir une carte de donneur ;
- le lieu où répandre les cendres en cas de crémation : mise en terre, jardin du souvenir… ;
- le choix du lieu d’inhumation, de la concession funéraire, du cercueil, d’une chambre mortuaire, de faire-part…
Toutes ces questions se poseront inévitablement lors d’un décès. C’est pourquoi, pour mieux vous accompagner, uMEn a mis en place il y a quelques années un contrat obsèques qui vous permet d’anticiper et de gérer de votre vivant toutes ces questions. Vous pouvez contacter nos conseillers individuels qui pourront vous accompagner dans vos choix et vous faire une proposition d’un contrat qui permettra de gérer une fois pour toutes ce sujet.
Démarches après le décès
Après le décès, il ne faut pas oublier les démarches à accomplir. La famille du défunt doit se charger d’informer les tiers du décès :
- l’employeur,
- la caisses de retraite,
- les organismes sociaux,
- les banques,
- les assurances,
- les prestataires de services,
- le centre des impôts, etc.
Il est à noter que la société de pompes funèbres peut se charger de quelques-unes d’entre elles.
D’autres démarches sont à effectuer dans un second temps, par exemple la demande de réversion dans le cas où un conjoint survivant est présent auprès des caisses de retraite. Il faut également ouvrir la succession auprès d’un notaire le plus rapidement possible car les héritiers disposent d’un délai de six mois à compter du décès pour déposer la déclaration de succession si le décès a eu lieu en France métropolitaine (douze mois dans les autres cas). Le dépôt de la déclaration de succession doit s’accompagner du paiement des droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,40 % par mois est dû.
Contactez nos conseillers mutualistes au 01 40 20 08 18 ou retrouvez-nous dans nos espaces adhérents au 31 rue Smolett à Nice ou au 5 rue de Palestro à Paris.
Recours au notaire
Dans le cadre d’une succession, le recours à un notaire n’est pas obligatoire si le montant de celle-ci est inférieur à 5 000 €, et s’il n’existe ni testament, donation ou bien immobilier. Vous pouvez mandater le notaire pour consulter le fichier FICOBA (comptes bancaires ouverts au nom du défunt) et le fichier FICOVIE (contrats d’assurance-vie souscrits par le défunt).
Bon à savoir
Les frais d’obsèques peuvent être payés pour partie par prélèvement sur les comptes bancaires du défunt, en fonction du montant disponible sur le compte, pour 1 500 € au minimum sans démarche particulière. Jusqu’à 3 500 € supplémentaires peuvent être retirés de la succession, à condition que tous les héritiers soient d’accord. Il faut alors faire une démarche spécifique auprès de la banque.