Le 17 mars se tiendra la 23e journée du sommeil ; une nouvelle édition durant laquelle il sera principalement question de santé mentale (angoisse, stress, anxiété, dépression…) et de ses répercussions sur le sommeil.
#Journéedusommeil | #JS2023 #WorldSleepDay
55 #évènements sur le #programme de la 23ème Journée du sommeil !#Bravo et merci de votre mobilisation 👏
📆Vendredi 17 mars
📍Partout en #France
▶️ En savoir ➕ : https://t.co/kYnIdyRlPP pic.twitter.com/4olG8rLJXJ— INSV (@INSV_Sommeil) March 7, 2023
La santé mentale, facteur de troubles du sommeil
Partons d’un constat : aujourd’hui, les Français ne dorment pas assez. En 2019, Santé publique France annonçait un record : pour la première fois, le temps moyen de sommeil des Français passait sous la barre des 7 heures (6 h 42 précisément), alors qu’il est recommandé de dormir entre 7 à 9 heures. Ce serait entre une heure et une heure et demie de sommeil en moins en cinquante ans.
Autre constat : les Français dorment peu car ils dorment mal : en effet, plus d’un tiers de la population souffrirait de troubles du sommeil.
Une des explications trouverait sa source dans notre environnement anxiogène. Selon la Sécurité sociale, « les principales causes de l’insomnie chez l’adulte sont le stress, l’anxiété et la dépression ».
Depuis quelques années en effet, avec la crise sanitaire notamment, la santé mentale des Français est dégradée : « La propagation du virus s’est accompagnée d’une montée de l’inquiétude face à l’infection et de la mise en place de mesures restrictives sur le plan social, dimension essentielle du bien-être. De même, l’isolement, la baisse d’activité physique, l’augmentation du stress, l’ennui, l’organisation du travail à domicile couplée à la gestion de la vie familiale… sont autant de facteurs qui peuvent avoir un impact sur la santé mentale. », explique Santé publique France.
Autre facteur de stress : le dérèglement climatique et ses conséquences. On parle alors d’éco-anxiété, un état qui touche principalement les 20-30 ans.
L’INSV parle alors d’une « corrélation entre les troubles du sommeil et les symptômes d’anxiété et dépression, confirmant le rôle du sommeil comme facteur déterminant de la santé mentale. ».
Bien dormir se prépare
À travers cette 23e journée, l’INSV entend aussi tordre le cou aux idées reçues sur le sommeil en luttant principalement contre les mauvaises habitudes qui perturbent nos nuits. Avant tout, l’institut recommande de respecter son rythme et ses besoins de sommeil. Sachez ensuite qu’une bonne nuit se prépare aussi en journée. Il est conseillé de maintenir des horaires de lever et de coucher réguliers, de s’exposer à la lumière du jour pour aider à réguler l’horloge biologique et de pratiquer une activité sportive.
Avant d’aller au lit, privilégiez plutôt une activité calme (musique douce, lecture, relaxation, activités manuelles) et évitez l’utilisation des écrans une à deux heures avant le coucher.
L’alimentation aussi est à prendre en compte. Le soir, ne sautez pas le repas et évitez les plats trop gras difficiles à digérer et la consommation d’excitants (café, thé, coca, boissons énergisantes) après 14h.
Faites également en sorte de créer un environnement propice au sommeil : dans votre chambre, préférez l’obscurité, le silence, et une température entre 18 et 20°C.
Enfin, écoutez votre corps, et allez vous coucher dès les premiers signaux de sommeil (bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent…) mais pas avant, pour que le lit reste associé au fait de dormir.
Plus de cinquante événements en France
Irritabilité, manque de concentration, pathologies cardiaques, anxiété… le manque de sommeil est délétère sur la santé, ce dernier étant le seul moyen de récupérer nos capacités physiques et psychologiques.
Avec la Journée du sommeil, l’Institut national du sommeil et de la vigilance entend sensibiliser, informer et éduquer sur le sommeil. Conférences, webinaire, ateliers, podcasts, tables-rondes… une cinquantaine d’évènements seront organisés les 16 et 17 mars dans toute la France. Une carte mise en ligne sur le site de l’INSV permet de les géolocaliser facilement.